Rengaw Arole

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Venant d’une famille d’artistes, j’ai été bercée dans l’art depuis ma naissance. A la fois pour choisir mon propre chemin et par goût, mon intérêt artistique s’est naturellement porté vers les arts-plastiques. C’est en terminal et avec le soutient de mon professeur d’arts-plastiques que j’ai choisi de candidater dans des écoles d’Arts. Je suis rentrée en 1e année à la HEART (Haute Ecole d’Art de Perpignan). C’est au cours de ma 2e année que je me suis confrontée à cette réelle question de l’identité due aux évènements qui ont touché notre école suite à l’annonce d’une fermeture prochaine. L’importance de l’identité en tant qu’étudiant et de la place d’une école d’art aujourd’hui en France faisait place dans tous les débats. J’y ai découvert ma première intention en tant qu’étudiante en arts, et j’ai su déterminer mes ambitions futures qui sont l’expression engagée de ce que je veux défendre. Ainsi avec l’appui d’actions, de performances, de conférences, du collectif et de notre Manifeste, j’ai réussi à trouver ma place et à m’exprimer. Je décide néanmoins de redoubler suite à cette année de combat afin de plus me consacrer à une réflexion personnelle. Laissant une place de 3e année à Perpignan et à Marseille je rentre en 2e année à l’ESBANM (Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Nantes Métropoles).

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Après plusieurs projets isolés débute l’année du DNAP qui me recentre sur la question d’expression en tant qu’étudiante en Art, mais surtout sur mes convictions en tant qu’être humain sur cette planète, sur ce qui me dérange et sur ce qui me choque pour ainsi partager, montrer, représenter et arborer un nouveau regard. Essayer de trouver un terrain d’entente entre art et matière, destruction et construction, présent et futur. Représenter nos démons, représenter ce que l’on produit, représenter ce qui nous définit, représenter notre avenir.

Les études que j’ai entrepris ont été pour moi une révélation tant dans le fond que dans la forme de l’enseignement. L’autonomie que j’ai acquise a privilégié une voie où je me sentais libre de penser et d’agir. Je veux pouvoir m’exprimer sur ce qui nous entoure pour ainsi créer des ponts sensibles entre les individus. Connecter et partager des sensations, des regards, des impressions, communiquer sur le monde.
La (non)implication de l’humanité dans le respect de l’environnement m’a fait prendre conscience que, dans les écoles d’art, les matières recyclées ne sont pas un sujet majeur. Mes convictions et mes recherches m’ont amené à m’y intéresser et à développer mon projet du DNAP.

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Je me suis installée depuis en tant que plasticienne et créatrice et développe mon projet de vie. Mon atelier et mon travail se partage donc en deux parties, une étant dédié à mon travail de sculpture et l'autre dans la création et l'artisanat autour du plastique recyclé.